En 1828, Stanislas Baudry se rend à Paris où il crée l'Entreprise Générale des Omnibus. Cette nouvelle compagnie exploite un réseau de dix lignes d'omnibus avec succès : on estime à 2.530.624, le nombre de voyageurs transportés entre le 11 avril et le 15 septembre 1828.
C'est l'époque où, révélé par l'expérience nantaise, le besoin de transports urbains connait une explosion sans précédent avec les migrations paysannes vers la ville. Des entrepreneurs profitant d'une économie basée sur le libéralisme et la libre entreprise, créent des sociétés d'omnibus qui se font une concurrence acharnée sur les lignes des centres urbains les plus rentables et au délaissement de la desserte des faubourgs. En 1836, on dénombre à Paris 17 compagnies et 378 voitures.Après l'avénement du Second Empire, la situation devenant ingérable, le Baron Haussman, Préfet de La Seine, décide de la fusion des entreprises, qui est effective en 1855. Le monopole des transports par omnibus dans Paris intra-muros est confié à la Compagnie Générale des Omnibus (CGO) pour une durée de trente ans. Aristide Moreau-Chaslon en devient le premier président. Ce monopole permet enfin une organisation rationnelle sur la base d'un cahier des charges établi par la ville.En 1856, la CGO organise un réseau cohérent de 25 lignes. Elle est à la tête de 503 omnibus et 6.700 chevaux en 1860.L'histoire des transports dans les villes de Province est semblable à celle de Paris, avec l'apparition des omnibus au Havre (1832), à Lyon (1837), Marseille (vers 1840), Bordeaux (854), Toulouse (1863, etc ...
L'omnibus type de cette époque est une voiture àimpériale, sans plate-forme avec un accès malcommode à l'impériale à l'aide d'échelons fixés sur la paroi arrière. UN effort de modernisation apparaît à Paris en 1878, avec l'apparition d'un escalier hélicoïdal reposant sur une petite plate-forme arrière. En province, un carrosier marseillais, Ripert, invente une voiture, dérivée des tramways à chevaux, sans impériale, avec deux plates-formes extrêmes et roues de faibles rayons intérieures à la caisse. Le succès de ce modèle dit "car Ripert" fut considérable en dans les villes de province.
Pour diverses raisons, dont les réticences de la ville de Paris au développement des tramways et les querelles entre la CGO concessionnaire et la ville, la CGO exploitera longtemps des omnibus hippomobiles, malgré leur faible productivité et les coûts d'entretien de la cavalerie. La CGO met en service en 1878 de lourdes voitures de 40 places à trois chevaux, puis en 1889 un type de voiture moins lourd, offrant 30 places et tirée par deux chevaux.
C'est l'époque où, révélé par l'expérience nantaise, le besoin de transports urbains connait une explosion sans précédent avec les migrations paysannes vers la ville. Des entrepreneurs profitant d'une économie basée sur le libéralisme et la libre entreprise, créent des sociétés d'omnibus qui se font une concurrence acharnée sur les lignes des centres urbains les plus rentables et au délaissement de la desserte des faubourgs. En 1836, on dénombre à Paris 17 compagnies et 378 voitures.Après l'avénement du Second Empire, la situation devenant ingérable, le Baron Haussman, Préfet de La Seine, décide de la fusion des entreprises, qui est effective en 1855. Le monopole des transports par omnibus dans Paris intra-muros est confié à la Compagnie Générale des Omnibus (CGO) pour une durée de trente ans. Aristide Moreau-Chaslon en devient le premier président. Ce monopole permet enfin une organisation rationnelle sur la base d'un cahier des charges établi par la ville.En 1856, la CGO organise un réseau cohérent de 25 lignes. Elle est à la tête de 503 omnibus et 6.700 chevaux en 1860.L'histoire des transports dans les villes de Province est semblable à celle de Paris, avec l'apparition des omnibus au Havre (1832), à Lyon (1837), Marseille (vers 1840), Bordeaux (854), Toulouse (1863, etc ...
L'omnibus type de cette époque est une voiture àimpériale, sans plate-forme avec un accès malcommode à l'impériale à l'aide d'échelons fixés sur la paroi arrière. UN effort de modernisation apparaît à Paris en 1878, avec l'apparition d'un escalier hélicoïdal reposant sur une petite plate-forme arrière. En province, un carrosier marseillais, Ripert, invente une voiture, dérivée des tramways à chevaux, sans impériale, avec deux plates-formes extrêmes et roues de faibles rayons intérieures à la caisse. Le succès de ce modèle dit "car Ripert" fut considérable en dans les villes de province.
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